Un partenariat réussi entre le PHIJ (Pôle Habitat Insertion Jeunes) et le SAM (Service d’Addictologie Mutualiste) des Alpes.
Depuis octobre 2021, la Coordination ‘Santé Bien-être’ du Pôle Habitat Insertion Jeunes (PHIJ) et le Service d’Addictologie Mutualiste (SAM des Alpes) de la MFI travaillent ensemble sur un projet commun visant le bien-être des patients en addictologie. Ces deux pôles associent leurs compétences et leurs expériences pour une bonne prise en charge des patients.
Ce partenariat a pour objectif d’assurer des activités physiques et sportives adaptées (APA) à visées thérapeutiques. Redonner de la confiance aux patients et travailler sur l’estime de soi / bien être en proposant des activités sportives telles que le renforcement musculaire, le cyclisme, la marche, les jeux, etc.
Ce cycle d’activités physiques adaptées qui intervient en post-confinement incite les patients à sortir un peu de chez eux. Il sensibilise aussi à l’importance de la pratique d’une activité physique (sur le plan physique et psychosocial) et permet éventuellement de créer du lien entre patients.
Organisation des séances
Ces interventions sont programmées de manière régulière, une fois par semaine, sur un cycle de 5 à 6 semaines.
Premier Cycle réalisé : Un pari gagné
Un premier cycle réussi a été mis en place du 28 octobre au 06 décembre 2021 . 6 séances d’une heure ont été proposées chaque jeudi de 14h à 15h. Au total, 6 patients volontaires, hommes et femmes, ont bénéficié de ces activités.
Ces séances sont basées sur le travail d’équilibre, de proprioception et coordination à travers de petits circuits et jeux collectifs.
Lors de la première séance, une évaluation du niveau de départ de chaque patient a été réalisée et renouvelée en fin de cycle afin de valoriser les patients grâce à leur progression.
Le bilan des activités est satisfaisant, malgré le contexte difficile de démarrage du projet, notamment la reconstitution du groupe de volontaires dans le contexte de la crise sanitaire, la difficulté à relancer les actions de groupe suite aux confinements, etc. Mais la visée thérapeutique est bien perçue par les patients et l’équipe et la capacité d’adaptation de l’éducateur sportif est très appréciée. Le contenu des analyses de l’intervenant, repris par les patients et l’équipe est riche.
Poursuite de l’activité
La dépendance au produit peut jouer sur les accompagnements, voire même, freiner la sortie ou l’arrêt de la dépendance. C’est pourquoi il est important que les interventions de ce type intègrent l’accès au droit commun et la pratique en autonomie. Un nouveau cycle de 8 semaines, en extérieur, va démarrer début mars avec le même groupe. Un des objectifs sera de conduire les patients vers une pratique autonome et vers des activités du droit commun.
Ainsi pour cette nouvelle phase, l’intention est de trouver un partenariat sur le territoire afin de s’ouvrir à d’autres patients. En travaillant avec le tissu associatif local tels que le service sport de la ville, les centres sociaux, l’association grand âge, les ateliers santé ville,etc, il sera possible d’accompagner les patients à l’utilisation des équipements sportifs du droit commun.
Des passerelles sont possibles entre les différents services de la Mutualité Française de l’Isère, explique AFELLA Marick, enseignant en activité physique adaptée (apa), qui organise les séances des activités.
“C’est une toute nouvelle expérience pour le service « prévention coordination de la santé et du bien-être » du PHIJ, de coopérer avec un nouveau service de la Mutualité française de l’Isère, avec de nouveaux publics, de nouvelles collaborations avec une équipe thérapeutique (psychologue, médecin, infirmière, éducatrice spécialisée...) du service d’addictologie mutualiste de Bourgoin-Jallieu. C’est une nouvelle façon de travailler pour nous, avec un public très différent de celui auprès duquel nous intervenons quotidiennement (18/25 ans en foyers de jeunes travailleurs). C’est
une expérience très enrichissante. Je suis en lien soutenu avec l’équipe thérapeutique et nous échangeons régulièrement. Nous avons pu nous réunir en visio au cours du cycle, afin d’échanger sur les bienfaits de ces séances d’APA notamment sur les accompagnements des professionnels avec leurs patients.
Cette expérience démontre que des passerelles sont possibles entre les différents services de la Mutualité Française de l’Isère.”
Il faut noter que le nombre de participants pourra augmenter au fur et à mesure. Ce partenariat, un premier en interne entre deux pôles de la MFI, est un grand succès.
Ce partenariat a pour objectif d’assurer des activités physiques et sportives adaptées (APA) à visées thérapeutiques. Redonner de la confiance aux patients et travailler sur l’estime de soi / bien être en proposant des activités sportives telles que le renforcement musculaire, le cyclisme, la marche, les jeux, etc.
Ce cycle d’activités physiques adaptées qui intervient en post-confinement incite les patients à sortir un peu de chez eux. Il sensibilise aussi à l’importance de la pratique d’une activité physique (sur le plan physique et psychosocial) et permet éventuellement de créer du lien entre patients.
Organisation des séances
Ces interventions sont programmées de manière régulière, une fois par semaine, sur un cycle de 5 à 6 semaines.
Premier Cycle réalisé : Un pari gagné
Un premier cycle réussi a été mis en place du 28 octobre au 06 décembre 2021 . 6 séances d’une heure ont été proposées chaque jeudi de 14h à 15h. Au total, 6 patients volontaires, hommes et femmes, ont bénéficié de ces activités.
Ces séances sont basées sur le travail d’équilibre, de proprioception et coordination à travers de petits circuits et jeux collectifs.
Lors de la première séance, une évaluation du niveau de départ de chaque patient a été réalisée et renouvelée en fin de cycle afin de valoriser les patients grâce à leur progression.
Le bilan des activités est satisfaisant, malgré le contexte difficile de démarrage du projet, notamment la reconstitution du groupe de volontaires dans le contexte de la crise sanitaire, la difficulté à relancer les actions de groupe suite aux confinements, etc. Mais la visée thérapeutique est bien perçue par les patients et l’équipe et la capacité d’adaptation de l’éducateur sportif est très appréciée. Le contenu des analyses de l’intervenant, repris par les patients et l’équipe est riche.
Poursuite de l’activité
La dépendance au produit peut jouer sur les accompagnements, voire même, freiner la sortie ou l’arrêt de la dépendance. C’est pourquoi il est important que les interventions de ce type intègrent l’accès au droit commun et la pratique en autonomie. Un nouveau cycle de 8 semaines, en extérieur, va démarrer début mars avec le même groupe. Un des objectifs sera de conduire les patients vers une pratique autonome et vers des activités du droit commun.
Ainsi pour cette nouvelle phase, l’intention est de trouver un partenariat sur le territoire afin de s’ouvrir à d’autres patients. En travaillant avec le tissu associatif local tels que le service sport de la ville, les centres sociaux, l’association grand âge, les ateliers santé ville,etc, il sera possible d’accompagner les patients à l’utilisation des équipements sportifs du droit commun.
Des passerelles sont possibles entre les différents services de la Mutualité Française de l’Isère, explique AFELLA Marick, enseignant en activité physique adaptée (apa), qui organise les séances des activités.
“C’est une toute nouvelle expérience pour le service « prévention coordination de la santé et du bien-être » du PHIJ, de coopérer avec un nouveau service de la Mutualité française de l’Isère, avec de nouveaux publics, de nouvelles collaborations avec une équipe thérapeutique (psychologue, médecin, infirmière, éducatrice spécialisée...) du service d’addictologie mutualiste de Bourgoin-Jallieu. C’est une nouvelle façon de travailler pour nous, avec un public très différent de celui auprès duquel nous intervenons quotidiennement (18/25 ans en foyers de jeunes travailleurs). C’est
une expérience très enrichissante. Je suis en lien soutenu avec l’équipe thérapeutique et nous échangeons régulièrement. Nous avons pu nous réunir en visio au cours du cycle, afin d’échanger sur les bienfaits de ces séances d’APA notamment sur les accompagnements des professionnels avec leurs patients.
Cette expérience démontre que des passerelles sont possibles entre les différents services de la Mutualité Française de l’Isère.”
Il faut noter que le nombre de participants pourra augmenter au fur et à mesure. Ce partenariat, un premier en interne entre deux pôles de la MFI, est un grand succès.